Pourquoi faut-il du vocabulaire pour comprendre ce qu’on lit ?

Il faut du vocabulaire pour apprendre à lire et la lecture permet d’enrichir son propre vocabulaire.
Je me souviens de mes premières lectures en Anglais, lorsqu’il me manquait du vocabulaire et que je ne comprenais pas ce que je lisais.
En fait, c’était mon manque de vocabulaire qui me gênait.
L’apprenti lecteur se trouve dans cette situation.
Les lecteurs experts ont oublié cela, car leur lecture est automatisée.
Mais avant, il a fallu un apprentissage long et parfois fastidieux, pour certains.
D’autres ont appris à lire tout seul.
Le vocabulaire de l’enfant est contenu dans un dictionnaire interne (que les professionnels nomment lexique interne).
Il contient les mots qu’il connaît. Il est extensible : les nouveaux mots viennent s’y ajouter.
Plus jeune on acquiert du vocabulaire, plus facile l’apprentissage de la lecture se fera.
Dès la maternelle, il est nécessaire de mettre le jeune enfant en situation de langage oral grâce aux différentes interactions avec des enfants de son âge et aussi des adultes qui utilisent un langage plus élaboré.
La lecture d’histoires, très appréciée des enfants, apporte des tournures de phrases qui ne sont pas utilisées dans le langage commun comme par exemple : « il était une fois … »
L’enseignant ajuste sa communication à l’enfant, selon son âge et selon les circonstances.
L’enfant va enrichir son vocabulaire ainsi que les tournures de phrases.
Il va mémoriser les rituels et donc apprendre un nouveau vocabulaire (le calendrier, la météo, le matériel scolaire, les consignes, les évènements, les prénoms de ses camarades et des adultes qui s’occupent de lui, etc…).
Il s’agit donc d’une boucle vertueuse : il faut du vocabulaire pour apprendre à lire et la lecture permet d’enrichir son propre vocabulaire.
Catherine RENARD
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